En mai, fais ce qu’il te plaît !
« Qui conserve sa capacité à voir la beauté ne vieillit jamais » - Franz Kafka
Billet d’humeur !
En ce moment, je dévore un livre fascinant sur la vie de Claude Monet. Ce cadeau, offert par une ancienne cliente avocate devenue une amie précieuse, résonne particulièrement en moi. Avec elle, je partage un amour inconditionnel pour l’art, sous toutes ses formes.
Monet, cet artisan de la lumière, avait une capacité rare : celle de créer du beau pour son propre plaisir, avant même de le peindre. Il vivait dans une bulle, précieuse et fragile, où la solitude nourrissait son génie. Un passage du livre m’a arrêtée :
« Monet mit un certain temps avant de voir ce qu’il avait sous les yeux, avant de comprendre ce qu’il avait créé pour son seul plaisir. Et cette question m’habite depuis : À quel moment voit-on réellement ce que l’on fait ? Quand ce qui est latent devient-il évident ? »
Ces interrogations m’ont renvoyée à mon propre parcours. Pendant des années, j’ai cherché à « devenir quelqu’un ». Une quête d’identité, souvent guidée par la performance et le contrôle. L’école, la fac, mon job de consultante… Tout devait être parfait, maîtrisé, au prix d’un rythme effréné. Jusqu’à cette nuit où mon corps, plié en deux avec des difficultés à respirer, m’a forcée à un arrêt brutal.
Cette première alerte a tout changé. J’ai découvert l’équilibre : arrêter de travailler tard, m’investir dans d’autres activités que le travail : le chant, le piano, le surf. Retrouver un équilibre. Ces passions m’ont reconnectée à une part de moi que j’avais oubliée. Le changement fut instantané, perceptible même aux yeux des autres. Une cliente m’a dit un jour :
“Tu as changé, tu es plus lumineuse. Avant tu me stressais.”
J’ai souri (dans ma tête « non je n’ai rien changé à part que je n’ai pas ouvert ton dossier depuis 2 mois et que je n’ai rien préparé pour cette réunion ;) ») en comprenant soudain que cette “lumière” venait du fait que je m’étais enfin choisie. Et que cette démarche était plus vertueuse pour tout le monde.
Mais, comme souvent, les vieilles habitudes reviennent. Quinze ans après, j’ai replongé dans cette spirale d’exigence. Rebelote : il a fallu redécouvrir le chant, le piano, et surtout, réapprendre à voir plus grand que moi et m’entourer d’artistes et de personnes meilleures que moi dont la recherche de la beauté et de la lumière est permanente.
C’est là, je crois, le plus beau des apprentissages : se rappeler que la lumière ne vient pas de ce que l’on produit, mais de ce que l’on laisse éclore en soi. Une lumière qui, comme celle de Monet, ne se révèle qu’avec le temps, la patience et l’amour du moment présent.
L’interview du mois
Cette thématique me rappelle une très belle interview que j’ai réalisée avec Elsa Georgelin, Photographe et Directrice de casting du Studio Félix The Cast à Paris.
D’ailleurs, petit aparté : si vous souhaitez réaliser de jolis polas pour vos profils LinkedIn ou autres réseaux sociaux, je vous la conseille : Elsa Georgelin.
Je connais Elsa depuis plusieurs années, c’est une des premières personnes à m’avoir convaincue de devenir mannequin publicitaire il y a 4 ans et grâce à laquelle j’ai intégré plusieurs agences.
Je l’ai sollicitée car elle a une vision parfaite de l’évolution des demandes de ses clients sur les mannequins seniors … J’étais ravie qu’elle accepte car pour Elsa, « Bien vieillir, c’est être capable d’aller chercher en permanence ce qui va nous faire grandir ».
Découvrez l’interview complète : Interview Elsa Georgelin.
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Les conseils pour bien vieillir que je retiens de cette interview :
Aller vers l’autre, s’intéresser aux autres et surtout se cultiver.
Développer une culture classique.
La culture c’est l’éducation et l’éducation c’est notre vote plus tard, c’est du civisme.
Pour progresser dans la vie, il faut lire, voir par ses yeux, visiter des expositions.
Développer une notion de l’effort intellectuel et culturel.
Développer des relations avec des personnes de tous les âges.
Conseils pratiques
Ce mois-ci, j’ai découvert le livre “ Comme par magie : vivre sa créativité sans la craindre ” d’Elizabeth Gilbert.
Il m’a beaucoup plu car il montre à quel point la beauté est source de créativité, et en quoi cultiver cette créativité au quotidien est bénéfique :
C’est souvent dans les moments d’émerveillement que naissent les idées créatives.
“Faites de la place dans votre vie pour ce qui vous inspire, même si cela n’a pas de but précis.”
La peur est l’un des plus grands obstacles à la créativité.
Lâcher prise sur la perfection est un pas essentiel vers une vie créative épanouie.
A méditer ;)
Et « rien à voir avec la choucroute » (encore que ;)), ce mois-ci, dans le cadre de ma seconde activité ;), j’ai travaillé avec la marque Embryolisse pour un shooting.
Si vous ne connaissez pas cette marque, sachez que ces produits sont très appréciés par les maquilleurs professionnels, je ne peux donc, que vous recommander de les essayer, ils sont top !